Le sujet du salaire décent a été remis sur la scène publique suite aux annonces récentes de Michelin et à l’entrée en vigueur de la directive européenne « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD) le 1er janvier 2024.
La CSRD impose aux entreprises de respecter un ensemble de normes de reporting standardisées en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Parmi ces normes figurent les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) qui ont trait aux normes de reporting social visant les indicateurs extra-financiers publiés par les entreprises à l’échelle européenne.
- La norme ESRS-S1 « personnel de l’entreprise » aborde plusieurs indicateurs sociaux tels que la protection sociale, la santé et sécurité au travail, l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, les écarts de rémunération mais aussi la question du salaire décent (S1-10).
- Le salaire décent est supposé être différent et plus élevé que le salaire minimum car il prend mieux en compte le coût de la vie.
- Cependant, l’adoption de salaires décents reste volontaire et doit être évaluée par les entreprises en tenant compte des conditions économiques globales.
- La problématique du salaire décent est devenue un sujet d’actualité, notamment, eu égard la vulnérabilité économique dont souffre le capital humain et qui ne fait que s’accentuer suite aux multiples crises observées ces dernières années.
C’est quoi un salaire décent : Le salaire décent, ou “living wage” en anglais, est un revenu qui permet à un individu de subvenir à ses besoins essentiels et à ceux de sa famille, en tenant compte du coût de la vie. Il est supposé être différent et plus élevé que le salaire minimum car il prend mieux en compte le coût de la vie. Le salaire décent est instauré volontairement dans un nombre croissant d’entreprises multinationales et leurs fournisseurs.
Source
Définir le salaire décent
La transparence des salaires
