Le défi de l’acceptabilité
Je profite aujourd’hui d’un livre blanc édité par l’Agence La moindre des choses pour vous proposer de prendre le temps d’une réflexion qui semble de prime abord moins centrale à notre sujet, mais qui en réalité est au coeur de la capacité à réussir nos projets de transformation: l’acceptabilité, mais aussi le changement des comportements, et enfin l’engagement des employés (pour la part internet)
Pour la plupart de mes lecteurs, vous me savez engagé dans le déploiement en France d’une solution d’engagement des employés dans la transformation RSE du nom de Celemi Sustainability™.
La plupart des chefs d’entreprises et CSO ont aujourd’hui une vision claire de ce besoin de transmettre en interne et faire participer les employés à la transformation.
Pourtant, c’est aussi bien souvent en dehors de l’entreprise que peuvent se matérialiser les plus fortes oppositions, voire contestations aux changements nécessaires. On le voit actuellement avec le retournement des opinions contre l’écologie. Mais les changements de comportements alimentaires par exemples peuvent aussi se confronter à des oppositions fortes, que cela soit sur la bio, l’alimentation carnée…
🔹 Le cabinet « La moindre des choses » propose au travers de son livre blanc Acceptabilité : la RSE au défi des contestations de comprendre les mécanismes de ces contestations, d’apprendre à gérer ces phénomènes, de sortir des bulles qui enferment les opposants dans des camps irréconciliables à défaut de s’écouter et s’entendre, mais aussi d’aborder des démarches pour « recréer des liens apaisés avec le reste de la société ».
En somme, le livre blanc montre comment l’entreprise reprend sa juste place dans le débat public, tendance forte de la RSE visant à réaffirmer le rôle des entreprises dans la « politique ». Tout cela évidemment se fait sans nier que « la profonde fracture sociale que l’on perçoit derrière les problèmes d’acceptabilité mérite d’être appréhendée au niveau national et étatique »
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🔹 Dans le même ordre d’idée, l’Ademe avait réalisé en 2016 un travail de synthèse sur l’apport des sciences humaines et sociales pour Changer les comportements, faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité . Ici, on aborde plus la compréhension des outils permettant cette évolution des comportements, et on parle moins de la responsabilité (de participer à ce changement) des entreprises dans cette démarche. Ce rapport de plus de 180 pages est un essentiel pour aborder le sujet
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