Stratégie d’Emplois et Compétences du SGPE: Une Mise à Jour Essentielle

Le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) met à jour sa stratégie emplois et compétences pour la planification

Après celle de février 2024, voici une actualisation de la stratégie emplois et compétences pour la planification que le SGPE met à jour et montre que 💠la planification écologique sera créatrice d’emploi💠

5️⃣ enseignements clés à partager :

✰ Près de 8 millions d’emplois sont concernés, pour une création nette de 200 000 à 550 000 nouveaux postes ;
✰ 2,8 millions de personnes sont à former et à accompagner d’ici 2030 dans les secteurs prioritaires, dont 90 % d’employés et d’ouvriers ;
✰ La formation initiale sera clé pour permettre à la nouvelle classe d’âge de maitriser les compétences utiles à la transition ;
✰ Tous les actifs devront être progressivement formés à des degrés variés aux enjeux de transition écologique ;
✰ Les entreprises, les branches professionnelles, les OPCO, les Régions, les services de l’État et France Travail ont un rôle incontournable pour connecter les besoins en emplois aux enjeux des territoires.

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Et cela fait du bien d’entendre cela. Les travaux du SGPE sont assez unanimement reconnus et ont permis depuis quelques années de dresser la cartographie de la part de chacun dans la décarbonation, que cela soit par secteur, ou par territoire. Vous pouvez lire ici l‘inquiétude du SGPE quant à la mise à la poubelle potentielle de l’ensemble de ses travaux avec un nouveau gouvernement.

📷 Illustration le plan d’action pour atteindre les objectifs 2030 de la décarbonation par secteur issu du document de Mai 2023

Relire Bruno Latour – Où atterrir

Relire Bruno Latour, -Où atterrir?- et lire l’actualité avec son regard

Dans « Où atterrir ? », Bruno Latour nous propose de repenser notre orientation politique à l’ère de l’Anthropocène. Il dresse tout d’abord un tableau des bouleversements actuels, où la question climatique devient centrale pour comprendre les dynamiques politiques actuelles. Bruno Latour distingue 3 groupes principaux dans ce paysage en mutation et propose de s’orienter vers une 4ème direction.

D’abord, il y a les « Hors-sol », un groupe qui vit littéralement « hors du monde ». Ces personnes, souvent issus des élites économiques et politiques, se sont détachés des réalités terrestres. Elles poursuivent une logique de globalisation et de dérégulation, croyant en un monde sans frontières où les marchés dominent. Pour elles, la Terre n’est qu’une ressource à exploiter, et ils nient souvent l’urgence climatique.

Les « Localistes » sont ceux qui, face à la globalisation, cherchent refuge dans les protections nationales et locales. Ils rejettent les effets néfastes de la mondialisation et aspirent à un retour aux identités et économies régionales. Cependant, leur vision peut parfois être teintée de nostalgie et de repli sur soi, manquant de perspective globale.

Le troisième groupe est celui des « Exilés ». Ces individus se sentent déconnectés et désillusionnés par rapport aux promesses de la modernité et de la globalisation. Ils ne croient plus en les institutions politiques traditionnelles ni en les solutions globales. Ils vivent en marge de l’actualité et l’interprète selon ce regard désillusionné.

Enfin, Latour propose un horizon en décrivant les « Terriens », ceux qui reconnaissent la réalité du changement climatique et cherchent à s’ancrer dans des pratiques locales et durables. Ils comprennent que la Terre est un acteur à part entière et qu’il est crucial de rétablir un lien harmonieux avec elle. Les Terriens prônent une politique de soin et de réparation, où l’écologie est au cœur des décisions.

Bruno Latour nous met alors en garde contre la tentation de se réfugier dans des solutions simplistes. Il propose plutôt de « réatterrir », c’est-à-dire de redéfinir nos repères politiques en intégrant pleinement les enjeux écologiques. Pour lui, il est essentiel de renforcer les liens locaux tout en repensant la politique à l’échelle globale. Il appelle à créer de nouveaux récits qui rendent désirable la transformation de nos sociétés vers des modèles plus durables et équitables.

« Où atterrir ? » est une invitation à repenser notre place sur Terre et à agir de manière responsable face aux défis climatiques. Latour nous pousse à sortir de notre passivité et à embrasser une politique de soin et de réparation, où chaque action compte pour construire un avenir viable pour tous.

Source Où atterrir ? – Bruno Latour – Éditions La Découverte.

Vous pouvez également si vous ne disposez pas (encore) du livre en prendre le compte rendu très très détaillé et expliqué de Macherey :
P. Macherey, Compte rendu de B. Latour, “Où atterrir? Comment s’orienter en politique

MOOC de l’ESSEC – Grande Distribution et RSE

L’ESSEC met à disposition gratuitement un MOOC sur Coursera intitulé Grande Distribution et RSE Je l’ai testé, et il est admirable.

Pour celles et ceux d’entre vous qui se confrontent à la grande distribution, qui y travaillent ou qui se posent des questions sur les grands enjeux de la transformation RSE dans ce domaine, alors je ne saurais que recommander de profiter rapidement du MOOC Grande Distribution et RSE que ESSEC au travers de la plateforme Coursera vous met à disposition GRATUITEMENT.

Certes, il va falloir y consacrer un peu de temps puisqu’il y a de quoi tenir quelques semaines en parallèle d’un autre job. Mais le contenu est extrêmement complet, illustré de cas concrets, réels, documentés au sein des grandes enseignes françaises d’abord, européennes, américaines (même mexicaines).

De quoi cela parle-t-il?
En 7 chapitres, vous couvrirez tous les sujets majeurs:

  1. on repasse tout de même par une introduction à la RSE
  2. le réchauffement climatique et la grande distribution
  3. les enjeux des plastiques et des emballages (normal, non?)
  4. La biodiversité reliée à la consommation et la distribution
  5. la santé et le rôle de la grande distribution
  6. le rôle sociétal et social de la grande distribution
  7. et un chapitre exploratoire intégrant la gourvernance, l’image, la transparence, l’embarquement des fournisseurs et des collaborateurs, ….

Un « must do » pour s’embarquer dans l’aventure. A priori, le MOOC est aussi destiné à embarquer les employés des enseignes, et je peux dire qu’ils devraient l’être (et l’impatience devait être grande s’ils ont pratiqués une des fresques).

Le lien vers Coursera

CNCDH Rapport 2023 de lutte contre le racisme

*CNCDH : Rapport 2023 de lutte contre le racisme – des conclusions alarmantes*

Pour agir en entreprise, déjà faut il comprendre ce qu’il se trame dans la société. Le rapport 2023 de la commission nationale consultative des droits de l’Homme donne une vision complète du racisme de la xénophobie et de l’antisémitisme en France, et en entreprise.

Évolution de la tolérance par minorités pour l’année 2023. Le recul de la tolérance touche toutes les minorités :
– 77 à l’égard des Noirs (contre 78 en 2022).
– 68 à l’égard des Juifs (contre 72 en 2022).
– 57 à l’égard des Musulmans (contre 59 en 2022).
– 42 à l’égard des Roms (contre 45 en 2022).

Persistance de préjugés
– 60 % pensent que « de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale » (59,6% en novembre 2022).
– 43 % des personnes interrogées pensent que « les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français » (21,4 % en novembre 2022).
– 43 % des personnes interrogées jugent que « l’immigration est la principale cause de l’insécurité » (42% en novembre 2022).
– 37 % des personnes interrogées pensent que « les Juifs ont un rapport particulier à l’argent » (37,6 % en novembre 2022).

Et en entreprise?
– Les discriminations liées à l’origine dans le monde du travail restent à un niveau élevé.
– Des représentations des travailleurs étrangers erronées : Les personnes immigrées occupent de fait une grande place dans les métiers dits « en tension » que ce soit dans des emplois faiblement qualifiés (domaine du bâtiment / de la construction ou encore de l’emploi domestique ) ou des emplois hautement qualifiés (médecins étrangers assurant des missions de service public).

Le rapport

Rapport environnemental Google – Forte augmentation des GES du fait de l’IA – Vous pouvez l’explorer avec une IA dédiée!

Rapport environnemental de Google et IA

Vous avez certainement suivi la sortie du rapport environnemental de Microsoft mi-mai. Alors que Microsoft promet une empreinte carbone négative en 2030, les émissions de CO2 ont bondit cette année de 29,1% du fait de l’intelligence artificielle (IA).
Google sort également en ce début juillet son rapport environnemental, et les résultats sont sans surprises du même accabit avec un bond des gaz à effet de serre de 13% en un an (et de 48% en 5 ans). Et comble du paradoxe, Google a dédié une IA pour explorer son rapport, pour ceux qui n’auraient pas le temps de le lire. L’utiliserez vous au risque d’un accroissement des émissions? Décomplexez-vous, je l’ai fait moi aussi!
IA du rapport environnemental Google

Alors que l’IA est souvent vantée pour les innombrables possibilités qu’elle offre pour la décarbonation au travers de diverses possibilités d’optimisation, c’est aujourd’hui l’inverse qui se produit.

Je vous invite à explorer au delà des articles en références pour Google et Microsoft, cet article publié sur Alliancy qui expliquait en avril le dilemme de l’IA pour la durabilité. Entre bénéfices et impacts, bénéfices environnementaux mais aussi économiques et augmentation massive des émissions (l’article mentionne des augmentation prévues de plus de 30%), mais aussi un usage intensif d’eau.
Source

Source Le Monde (sur abonnement) :

Economie circulaire – Ne circulez pas, ressource clé d’une coalition menée par Circul’R

Economie circulaire – Ne circulez pas, ressource clé d’une coalition menée par Circul’R

Voici une ressource qu’il faudra charger rapidement, le lien étant provisoire! Je vous donne le lien tout de suite

Circul’R et une coalition de 16 industriels (entre autres, Cieo, Veolia, LVMH, Orange, Pernod Ricard, Saint-Gobain, Total Energies, EDF, Engie, Hermès, L’Oréal…) publie un document qui devrait faire date: un guide pour Mesurer ses progrès vers une économie circulaire et évaluer la pertinence des modèles circulaire

Le document fait le tour du sujet, reprend tout à zéro pour expliquer correctement, décrire la règlementation, et puis mesurer (la circularité, puis les modèles circulaires) pour comprendre, agir, faire! en s’attachant à mettre des références en face de chaque indicateur pour comprendre leur provenance. Il donne des clés de lecture de ces indicateurs, des modes de calculs également. Enfin, la bibliographie est très complète.

Je vous laisse le découvrir, mais voici comment le présente Jules Coignard, co-fondateur Circul’R
Un guide découpé en 2 parties principales:

  • « La première, s’attache à répondre au « COMMENT/QUOI » de l’économie circulaire à l’aide de 12 indicateurs permettant de mesurer ses progrès vers la circularité.
  • La seconde, aide à comprendre le « POURQUOI » de l’économie circulaire en proposant des indicateurs mesurant et évaluant l’impact des modèles économiques circulaires sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
    L’objectif ? Fournir une base de compréhension commune pour que chaque entreprise puisse s’approprier et mesurer son avancée vers une économie plus durable. »

Le grand récit de la politique industrielle et de la décarbonation – Adam Tooze

Le grand récit de la politique industrielle et de la décarbonation – Adam Tooze – Synthèse
Un article de la Revue Le Grand Continent (sur abonnement)

Adam Tooze propose dans son article une analyse approfondie de l’évolution des politiques industrielles et énergétiques en Europe et aux États-Unis, dans le contexte de la transition vers une économie décarbonée et de la montée en puissance de la Chine.

Adam Tooze commence par déconstruire le récit selon lequel l’Europe n’aurait pas eu de politique industrielle cohérente ces dernières décennies. Il rappelle les succès européens dans des secteurs comme l’aéronautique (Airbus), l’énergie nucléaire, le gaz, et les trains à grande vitesse. Il souligne que l’Europe a bien eu des politiques industrielles, mais qu’elles manquaient souvent de coordination.

L’auteur explique ensuite comment le paradigme néolibéral en Europe a engendré des contradictions qui ont fini par conduire à son effondrement. La crise du Covid-19 a joué un rôle catalyseur, mettant en lumière la nécessité d’une politique industrielle cohérente et d’investissements massifs dans les transitions numérique et écologique.

Tooze aborde ensuite la géoéconomie de la décarbonation. Il souligne l’ampleur des investissements nécessaires (environ 4-5% du PIB mondial par an) et explore les implications d’une transition énergétique menée principalement par l’Europe et la Chine. Dans ce scénario, les États-Unis, en tant que grand exportateur de combustibles fossiles, pourraient subir des pertes importantes.

Il analyse ensuite les tentatives de rapprochement entre l’Europe et les États-Unis sur les questions énergétiques et technologiques, tout en soulignant que ces efforts s’inscrivent dans une stratégie américaine plus large visant à contenir la Chine.

Adam Tooze conclut en mettant en avant le rôle central de la Chine dans la transition énergétique mondiale, notamment en termes d’investissements dans les énergies renouvelables. Il argumente que l’Europe et les États-Unis ne contrôlent plus leur propre destin en matière de climat, la Chine et l’Asie plus largement étant désormais les principaux moteurs de ce processus.

En somme, Adam Tooze invite les dirigeants européens à réévaluer leur position et leurs options dans ce nouveau contexte mondial, où l’équilibre des pouvoirs économiques et environnementaux s’est profondément transformé.

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Acceptabilité de la RSE et changement de comportements

Le défi de l’acceptabilité

Je profite aujourd’hui d’un livre blanc édité par l’Agence La moindre des choses pour vous proposer de prendre le temps d’une réflexion qui semble de prime abord moins centrale à notre sujet, mais qui en réalité est au coeur de la capacité à réussir nos projets de transformation: l’acceptabilité, mais aussi le changement des comportements, et enfin l’engagement des employés (pour la part internet)

Pour la plupart de mes lecteurs, vous me savez engagé dans le déploiement en France d’une solution d’engagement des employés dans la transformation RSE du nom de Celemi Sustainability™.

La plupart des chefs d’entreprises et CSO ont aujourd’hui une vision claire de ce besoin de transmettre en interne et faire participer les employés à la transformation.

Pourtant, c’est aussi bien souvent en dehors de l’entreprise que peuvent se matérialiser les plus fortes oppositions, voire contestations aux changements nécessaires. On le voit actuellement avec le retournement des opinions contre l’écologie. Mais les changements de comportements alimentaires par exemples peuvent aussi se confronter à des oppositions fortes, que cela soit sur la bio, l’alimentation carnée…

🔹 Le cabinet « La moindre des choses » propose au travers de son livre blanc Acceptabilité : la RSE au défi des contestations de comprendre les mécanismes de ces contestations, d’apprendre à gérer ces phénomènes, de sortir des bulles qui enferment les opposants dans des camps irréconciliables à défaut de s’écouter et s’entendre, mais aussi d’aborder des démarches pour « recréer des liens apaisés avec le reste de la société ».
En somme, le livre blanc montre comment l’entreprise reprend sa juste place dans le débat public, tendance forte de la RSE visant à réaffirmer le rôle des entreprises dans la « politique ». Tout cela évidemment se fait sans nier que « la profonde fracture sociale que l’on perçoit derrière les problèmes d’acceptabilité mérite d’être appréhendée au niveau national et étatique »
🌎 Source

🔹 Dans le même ordre d’idée, l’Ademe avait réalisé en 2016 un travail de synthèse sur l’apport des sciences humaines et sociales pour Changer les comportements, faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité . Ici, on aborde plus la compréhension des outils permettant cette évolution des comportements, et on parle moins de la responsabilité (de participer à ce changement) des entreprises dans cette démarche. Ce rapport de plus de 180 pages est un essentiel pour aborder le sujet
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Unsustainable growth par EY

EY: Unsustainable growth : La lutte contre la polycrise passe par une remise à zéro de l’économie

Le cabinet EY a soumis en Mai 2024 un rapport au titre sans surprise « une nouvelle économie – Explorer les causes profondes de la polycrise et les principes pour débloquer un avenir durable ». Ce qui est moins consensuel habituellement, surtout de la part d’un cabinet de conseil, c’est le contenu de ce rapport. Il effleure le concept de décroissance.

Une première partie vient expliquer le concept d’une polycrise qui agrège la crise écologique, la crise sociale et la crise géoéconomique. Les 2 premières sont assez bien comprises, la 3ème l’est moins. La crise géopolitique, c’est celle provoquée par un flux constant de crises sanitaires, économiques et géopolitiques, révélant la vulnérabilité de l’économie mondiale aux chocs et l’inégalité frappante de la résilience des communautés et de leur capacité à se rétablir. Cette crise accentue le risque de discorde, de conflit et de polarisation alors même que le multilatéralisme devient de plus en plus nécessaire. Le rapport indique que ces crises sont autant de symptômes de lacunes plus larges des structures de l’économie mondiale.

La seconde partie décline les différentes raisons de cette insoutenabilité de l’économie:
➡️ un découplage qui ne se produit pas conduisant à une consommation d’énergie et de matière première insoutenable.
➡️ des inégalités croissantes et une concentration de richesse inquiétantes
➡️ une surconsommation des plus riches qui cache une lutte des plus pauvres pour leurs besoins fondamentaux
➡️ une économie linéaire qui conduit à une ère de pénuries, d’instabilité de prix et de chaînes d’approvisionnements, donc de tensions croissantes géopolitiques
➡️ un système financier myope qui surévalue les performances court terme en sous-évaluant les stocks et flux des autres capitaux (naturels, humains, sociaux)
➡️ enfin, court-termisme et pensée en silo qui obère notre capacité à réagir

La troisième partie aborde enfin le besoin d’une nouvelle économie. Et c’est ici que les choses deviennent intéressantes en abordant les paramètres de la solutions, 5 clés de réussite qui ne sont pas sans rappeler (sen partie seulement, mais suffisamment pour le dire) le nouveau rapport au club de Rome, « Earth for All »)

  • La sobriété : « La sobriété est un levier puissant pour ramener les systèmes planétaires dans un espace opérationnel sûr, en promouvant à la fois des types et des niveaux durables de production et de consommation (…) »
  • La circularité : « La circularité est essentielle pour faire face au changement climatique, au déclin de la nature, à la pollution, aux déchets et à la rareté des ressources. Au-delà des co-bénéfices économiques, environnementaux et sociaux, transformer les systèmes linéaires en boucles présente d’énormes opportunités d’innovation transformationnelle. »
  • La pensée systémique : « L’économie est composée de systèmes complexes qui, à leur tour, opèrent au sein du ‘système des systèmes’ qu’est la nature. »
  • la redéfinition de la valeur : (ou durabilité dure: l’environnement qui englobe la société qui englobe l’économie) »Redéfinir la valeur nécessite d’élargir notre vision au-delà des rendements financiers et des mesures monétaires, en adoptant un modèle multicapital de la valeur, qui reconnaît les multiples dimensions d’une économie et d’une société prospères. »
  • la justice et l’équité : « Une économie fondée sur l’équité et la justice serait distributive de par sa conception, répartissant équitablement les charges et les bénéfices, soutenant une vie digne pour tous et inculquant un sens clair de la responsabilité intra et intergénérationnelle. »

« Alors que les grandes entreprises reconnaissent de plus en plus la nécessité de faire évoluer leurs modèles d’entreprise, de nouveaux modèles et structures d’entreprise innovants voient le jour, qui remettent en question les normes traditionnelles en matière de gouvernance, de propriété et de partage de la valeur, et illustrent les principes de la nouvelle économie dans la pratique. »

Le livre Earth for All
Le rapport

Early adopters’ CSRD reporting – by We Mean Business Coalition

Early adopters’ CSRD reporting – by We Mean Business Coalition

La coalition We Mean Business a étudié 30 rapports de sociétés ayant adopté la CSRD dès leur rapport de durabilité 2023. 75 idées inspirantes en ont été extraites pour illustrer les sujets nouveaux de ce reporting. L’étude balaye les sujets suivants:

  • créer un index des matérialités pour s’y retrouver
  • exposer la double matérialité (DMA – Double Materiality Assessement) autrement qu’avec la matrice standard financial / Impact
  • expliquer les ESRS non retenus par une société
  • exposer le process suivi pour réaliser la DMA
  • décrire comment les interêts des parties prenantes sont pris en compte
  • décrire l’évaluation des impacts
  • expliquer le business model de l’entreprise et sa chaine de valeur
  • détailler le travail sur les scénarios, un point difficile qui va des pages 36 à 43 sous le nom TCFD
  • Analyser correctement le Scope 3
  • Déclarer la due diligence sur la chaine de valeur
  • exposer son plan d’action climat
  • entrée et sortie de ressources, analyse de cycle de vie
  • protéger les lanceurs d’alerte
  • exposer les contrôles internes
  • gouvernance de la durabilité

Voilà de quoi imaginer des manières différentes de faire le travail, lorsque l’imagination manque en rencontrant des points difficiles pour être clairs

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